Co-voiturer la tristesse
La vie irrépressible parce qu'il faudra bien laisser couler la rivière au pied de la nuit 4 juillet 2018
Co-voiturer la tristesse
Oserai-je leur dire qu'ils ont ouvert la porte du poème avec cette clé de sol qui se dérobe 4 juillet 2018
Co-voiturer la tristesse
Et lui ? Lui qui porte le filet des photos-souvenirs Lui qui va tout porter on le sait On voudrait s'accrocher à son bras On le voudrait insubmersible 4 juillet 2018
Co-voiturer la tristesse
Cela n'est pas possible, dit-elle Cela n'existe pas Elle dit non elle dit Non 4 juillet 2018
Co-voiturer la tristesse
Les épaules tressaillent comme de rire Tenir dans ses mains les épaules et le comme et le rire qui nous embrasse mouillé 4 juillet 2018
Co-voiturer la tristesse
Les yeux écarquillés et sa douleur grande ouverte comme à la fenêtre, la nuit Elle occupe tout le puits de la blessure 4 juillet 2018
Ephéméride
On voudrait arracher les pages qui saignent de l'éphéméride Forcément cela arrive ici aussi Pour la circonstance les oiseaux bricolent un chant du désespoir 2 juillet 2018
Tsunami
Une histoire deux familles recomposées, décomposées Les pièces rapportées les pièces détachées L'été est là tsunami Ecrire un poème à travers larmes écrire à travers les étoiles que ça fait cette somme de chagrin inimaginable Je ne veux pas que tu pleures je ne veux...
L’or saisons au Bleuet
Extrait de la lecture de mon recueil "L'or saisons" à la librairie Le Bleuet, à Banon, le 16 juin 2018. Les éditions Tipaza Leur page Facebook 1er juillet 2018
J’ai encore oublié de dormir
La forêt de l'aube bientôt à la fenêtre Un cri de bête a percé une étoile Ne pourrait-on changer l'heure d'avoir faim d'écrire les bruits du monde ? 28 juin 2018
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