Un train, soudain, dans le silence.
Il était long, long, long, long,
long, long, long…
Il a traversé la nuit (presque deux fois la page)
de long, long en large
avant d’emporter son lot
de wagons compartiments couchettes
et de voyageurs assis assoupis,
éclairés tout du long, long, long…
Puis le silence s’est refermé
à contre-courant (d’un l’autre à bout)
sur un contrôleur à casquette.

 

24 juillet 2017