Des étoiles épinglées au ciel
la nuit tendue comme un silence
et l’Est qui respire
et se déchire
et s’ouvre à l’aube comme une vague
comme un lent volet de bois bleu
comme une avalanche à l’envers
de lumière, une flamme d’eau
qui danse au fond du paysage

Du bonheur plein le regard
Juste ce regard là
Sans se retourner

 

1985
Texte paru à La Barbacane N° 95/98
et dans Ecrit(s) du Nord N° 23-24