J’arpente.
A pas comptés
je prends la mesure
du travers champ qui nous sépare.
J’en mesure l’en pleurs.
A pas compter, plus jamais.
Démesurer la distance
et la profondeur du chant qui nous dépare.
Un décompte à rebours
d’un contre-jour qui passe.
J’ai déplacé le cordeau,
il zig et zague à travers temps,
arpent d’éternité.
Prendre la distance du maximal.
Les maux s’effacent au fur et à mesure
les maux s’effacent
les maux
 

Janvier 2011