C’était le 13 novembre 2018. La librairie Le Bleuet recevait des collégiens de Banon. Une rencontre autour de la mémoire de la Grande Guerre et de l’armistice en Provence, en partenariat avec C’est-à-Dire éditions et BLEUET CIE.
Lecture par Philippe Fréchet d’un poème tiré de l’excellent recueil de Patrick Quillier Voix éclatées (de 14 à 18), publié aux éditions fédérop.
Ces poèmes nous font vivre la tragédie de ces jeunes soldats, l’absurdité de cette guerre – de toute guerre – et là, nous ne sommes plus dans les livres d’histoire mais bien dans des mots qui se font chair vivante et vibrante.
Les « moissons innommables »… oui !
et combien de ces moissonneurs qui, la faux pendue à son clou et le cul bien au chaud dans leur fauteuil devant la cheminée, ont désormais leur nom qui se pavane sur les plaques de nos rues.
C’était celle de nos grands-parents : cette guerre nous l’avons un peu vécue à travers de ces générations proches. Pour les enfants d’aujourd’hui, elle appartient aux livres d’Histoire.
Et c’est peut-être aussi bien ainsi …
Très belle lecture et un très beau texte qui donnent à ces jeunes du sens et de l’émotion, et qui remplacent les bilans comptables et anonymes par une nécessaire humanité.
J’aime beaucoup comment tu lis cela, Philippe! Que les voix passent d bouche n bouche! Merci!
Quel texte! lecture poignante qui ne peut qu’interpeler des collégiens!