Commentaires récents

Archives

Quinzième volet

Voyage…

Une feuille d’automne

Quelques nous autres au bord
de sa nuit programmée
et même Syra
la main dans la patte

à tout ailleurs, mon amie
Elle s’en est allée

 

Fiel

Qu’en avez-vous fait
de toutes ces musiques
de tous ces rires
de toute cette joie d’être
ensemble
aimants

Qu’avez-vous défait ?
Vous avez tout table rasé
Plus personne jamais
ne viendra graffiter
sur les murs de passage

Fraternité exemplaire
périssable
soluble dans l’amer
et l’aigre-doux

Donnant-donnant

Nous avons donné tant de fêtes
soleil inclus – même la nuit
Mon silence était plus noir que tes paroles
c’était donnant-donnant
mais d’où provenait la fêlure ?
car fêlure il y avait
c’est maintenant que je le sais
c’était un temps de fêtes troubles
soleil exclu
Cette fêlure court encore
elle fait d’amères lézardes
sur la tendresse

De quoi vais-je guérir maintenant ?

 

Les perdus

Ils se sont éloignés
Ils se sont éloignés d’eux-même
surtout

Il paraît que c’est normal
que c’est banal
que c’est la vie

On les avait tellement chéris
qu’on les croyait au dessus de ça
de ces choses-là
qui arrivent dans la vie
ces choses banales et sales
et petites

On se doit d’effacer alors
les souvenirs confits

C’est comme s’ils avaient disparu
c’est comme s’ils n’existaient plus
mais peut-être qu’ils n’ont jamais existé
tels qu’on les croyait
des petits dieux

Ce n’était pas ça, la vie
quand on s’aimait

 

 

Ils se sont éloignés
Ils se sont éloignés d’eux-même
surtout

Il paraît que c’est normal
que c’est banal
que c’est la vie

On les avait tellement chéris
qu’on les croyait au dessus de ça
de ces choses-là
qui arrivent dans la vie
ces choses banales et sales
et petites

On se doit d’effacer alors
les souvenirs confits

C’est comme s’ils avaient disparu
c’est comme s’ils n’existaient plus
mais peut-être qu’ils n’ont jamais existé
tels qu’on les croyait
des petits dieux

Ce n’était pas ça, la vie
quand on s’aimait