Un vent liquide houle
Feuillette les champs de cannes
Et quel que soit l’hiver
C’est de la même eau d’ambre
Que la lumière des blés au torrent de tes ciels
Quelque chose pourtant est en train de se taire
Un silence de pierre
C’est lourd, c’est léger – je ne sais pas –
C’est comme recueilli
 
6 août 2014
Publié à La Barbacane n°99
Du recueil Allant vers et autres escales aux Editions de l’Aigrette