L’édifice d’un nous menti
mais autant d’autres
nos autres
venaient à colmater à la chaux des joies vives
le sabre dans nos murs au bâti de silence
et autant d’autres
nos autres
venaient à étayer le ciel crevé des tuiles
nos autres
Aux badigeons de bleu sur les fenêtres
nos pierres à pierres scellées
nos frères lumineux
ces flammes colossales sur nos terres brûlées
Piliers hypothétiques à nous tenir debout
au bénéfice des doutes ajournés
On verra bien demain
comme on ne sait plus faire
sans eux
Et puis ce demain là alors est arrivé
où ne suffisaient plus, nos autres
nos lierres nous liant
leurs racines, dans les brèches  
 

 

Novembre 2011