Pour Chloé et Marie

 

La respiration
Comme des espaces posés entre les lignes
L’attache de mon bras qui m’interdit d’écrire
Je ne trouve aucun charme
Au bleu inextinguible des lueurs de veilleuse
Les secondes murales font presque autant de bruit
Que le galop serti derrière la cicatrice
Et pourquoi aïe ?
Mais tellement vous autour de moi
Rire fou était inévitable
Nous dormirons une autre fois finalement
La parenthèse fermée, c’est vrai qu’elle fut réussie
La nuit
C’était même encore plus beau après
Le vent doré si tôt dans les nuages
C’était du matin qui avance

Comme je ne vais pas mourir
(parce que j’ai pas le temps)
Je lirai l’embrasure des silences
Restés ouverts entre les mots
Et je n’aurai pas mal
Même quand je ris    

11 octobre 2011