Musique de Voltene Sue
Quête ramifiée de chemins
Lignes d’un vivre comme je peux
Sur la paume de quelle main ?
Le ciel se propage
Chaque soir a son voile pourpre de soleil
Chaque aube sa traîne de nuit
Une éternité d’étoile mesurée à son seul écho
Cet éclat-là m’arrête
Je m’arrête à la plissure du vent
A peine un frémissement lisse de l’eau
Silence de mangrove peuplé d’oiseaux
Le ciel se propage
Sous l’aile d’ombre tendue
Je bute sur les pierres
Toutes ces pierres blanches
Qui ont marqué les jours
Et comblé les ornières
Le lit de mes torrents
Je passe à gué ma solitude
Le ciel se propage
Noces déployées d’hier et d’ailleurs mêlés
Et c’est encore demain
Et c’est déjà ici
Un enfant échappé d’on ne sait quelles frontières
Racle sur le trottoir les roues de son tricycle
L’étoile de son rire comme une éternité
Mesurée à son seul écho
4 avril 2012
Belle composition, texte, voix, musique et images. **********
la voix le texte comme du Baschung dans l’éther nuitée
C’est un chef-d’oeuvre ! à deux, trois et quatre avec Dame Nature !