Lâche la hampe de ce drapeau d’orages.
Laisse mourir les vagues
doucement.
Laisse les effacer nos pas
dans le chuintement du sable.
Il est trop tard pour te pencher
sur mes cris d’encre et de papier.
Juste des vers à soi
rien que pour moi.
Un nouveau masque,
une autre plume.
J’ai encore quelques souvenirs
du plomb des soleils barbelés.  

2010