Un texte écrit en 2012. Hier je l’écoutais et j’avais encore 13 ans.
L’aube, le ciel, mon paysage
La musique de décembre
qui ne s’arrête pas
Ne s’arrête pas
It’s four in the morning
I’m writing you pas du tout now
Non
You cannot follow us
Le disque est dur, il ne se raye plus
C’est parce qu’on ne sait jamais, la vie
Si sauvage la découpe en déchirure d’une page…
Et puis c’est beau, la rime sillage
Et les orages gris marine
A flanc de nos dérives
La musique d’un temps qui passe
Et qui poivre blanc les cheveux
Je bégaye les mêmes mots
Mais ce sont de nouvelles chansons
Même si ce sont de Old Ideas
Je bégaye parce qu’on ne sait jamais, la vie
Et je ne connais pas mon texte
Celui que l’on n’ a pas écrit
Février 2012
Cette bluesy darkness en pleine aube, la connaître est malédiction et grâce. La lumière entachée. La parole si faillible. Les gestes d’une douceur comme terminale. La mort. En panne pourtant, différée sine die. Supplantée par la Beauté grave qui passe. Qui se retourne un peu avant de se dissoudre dans la suite du jour.