Un millier de mes pas sur cette route.
Mon tout petit marchait courant, en va et vient, allait venant.
Un millier de mes pas pour quatre milliers des siens.
Maintenant c’est le contraire, en admettant – ce qui est rare –
que nous marchions ensemble encore.
Pour quatre de mes pas, n’en fait qu’un.
Pour le suivre, je marche courant, allant seulement.
Et ce n’est plus la même route.
Mon tout petit, va, vis.
Deviens.
31 janvier 2016
Je faisais encore la remarque à ma tendre et douce amie cet après midi même alors que nous remontions au maximum de nos possibilités la rue des reculettes qui monte à la butte aux Caille, alors que nous dépassait à vive allure sans effort apparent , une très jeune femme qui semblait flâner.
Tu dis tout ça avec une telle élégance que mon propos semble se trainer, prouvant par là que si ton pas à ralenti ton verbe est toujours aussi allègre.
C’est magnifique… Il marchait avec moi, devant moi, dans la grande prairie à la rencontre des ânesses et de leurs petits ânons…