Le monde brûle
Paris aussi
et chacun de pétrir sa nuit
Au levain de la tristesse
ont fleuri drapeaux d’orage
flammes de bougies ardentes
minutes en minutes d’effroyable silence
Et puis
des mots à travers le brouillard
devant chaque fenêtre possible
Surrections d’îles
comme autant d’archipels
où s’amarrer, où accoster
où poser le pied
Mais chacun son brouillard
celui qui se défait et refait le monde
Paris brûle
le monde aussi
et chacun de pétrir sa nuit
16 novembre 2015
Magnifique, ma Mêo ♥