Le vent feule, âcre
parfum de branches brûlées
haleine salée de fenaison
Il existe une vie d’été
de l’autre côté
des notes de clocher
par où le temps m’échappe
Attente embracelée
Il manquerait le large d’une page à remplir
aux manières de fleurs amples de magnolias
Ligne de crête à suivre du bout des yeux
fermés
25 juin 2013
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
Il en aura fait couler, de l’encre de clavier, ce texte !
Enfin lisible, sur une belle page blanche toute propre ! 😛