Le vent sculpte le silence
Il y saille des trouées d’oiseaux
Les pensées roulent et choquent
Comme des cailloux de crues
Crépitement fluide d’une coulée de grains
Dans un bâton de pluie
C’est comme un deuil blanc
Transe de funérailles au trépignement ivre
Et au chant litanique d’un jamais rassasié
D’un talweg à un autre
Passerelles jetées
2 avril 2013
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
et dans la revue Verso n° 160
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