page/nuit blanche ouverte
j’ai cloué dans la marge
un rire laqué noir
c’est tout ce que j’en sais
un cahier
la parole couchée à l’encre violette
une goutte
de larme peut-être ?
a fait une fleur trouble
dans le voyage âpre de leur guerre
coupures de presse brunies
le faire-part encadré
d’un deuil fils/frère
c’est toute une sève
qui circule encore
et les mots les plus tus
chaloupent entrelacés
dessus dessous ma ligne de vie
ma ligne de cœur
5 mai 2013
C’est magnifique ça, Colette…