Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
De ce puits où j’épuise et puise ma solitude
J’ai l’air de ne rien attendre ni personne
Un soleil d’orage chamarre d’arc-en-ciel
Le cœur battant du vent
Travelling arrière toute
La roue tourne
Roue libre
Mentalement je chantourne l’horizon profilé
En dehors des sentiers battus et rebattus
En deçà je trébuche
Tout petit, petit grain d’un sablier géant
De sables émouvants
Avancée, avancer d’urgence contenue
Jusqu’au puits où j’épuise et puise ma solitude
Trouver une issue de recours
Et le souffle vital à me sortir
De là

Mai 2011