La lumière peut embraser l’aube,
écarter les parois d’orage,
silence émaillé de clarines,
effluves de fumée dans le vent.
Réminiscences comme des vagues
de l’odeur salée du thym bleu,
la robe chamoisée des chèvres,
spirales des fossiles granuleux.
Le filet de jour qui filtre
aux interstices des amitiés
happe en plein vol les papillons
de ma solitude buissonnière.
Des milliers de chandelles soufflées
quelque part dans les rues du monde
à la seconde où je suis prise
en flagrant délit de plein ciel.
2011
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