Des grains de terre
Me coulent dans les chaussures
Quand les semelles ripent
Sur le chavire battu de vent
Et je claudique, tu vois
La pensée comme un pas à pas
C’est dans l’air du temps
Un parfum de prière
Aux églises sans parois
Il se dit des murmures
Des bourrasques de brise
Il bruine des pépites de grésil pétillant
Au soleil insolent une tombe frangée
De l’eau des pluies salées
Ainsi les giboulées déposent des fleurs de mars
Coquillages de collier au Terminal Départs
Kiss and Fly à perpétuité
Mars 2012
Je ne m’en souvenais plus.
Il est pourtant éblouissant.
Comment pouvais-je ne pas vous connaitre? Alors que je vous reconnais…
Infiniment touchée, Béatrice, merci !