J’aimerais croire au sillage d’un soleil convergeant
Vers les îles qui s’oublient, se perdront
J’aimerais croire aux dissidences atlantides

Tu planes à dix-mille

Dix mille pétales de mai
Les fleurs d’incendies écloses dans la rue
Un peuple déplié

Tu planes à dix-mille

Il est des frontières fermées
Des couloirs interdits
Des rivages où n’abordent que des silences saturés
Dommage

Tu planes à dix-mille

A dix-mille lieues devant
J’aimerais suivre l’épars des oiseaux
Ou la route du sel
Mais partir

Tu planes à dix-mille

Je veux du large, je veux du loin
Loin des cathédrales ardentes
Que nous érigerons à l’Empire que tout
D’hommage  

Avril 2011