Mise en voix de Sabine Venaruzzo le 19 octobre 2020
Déshabiter les mots
je n’ai pas l’habitude
ça me tait
Ces mots sous ma peau
ces verbes de bois brut
à fouiller sous la cendre
avec un tisonnier – de colère, pourquoi pas –
Phrases de silence à peine écorcé
Excusez du trop
Souffler sur la braise
ne pas laisser s’éteindre le feu
À mots couvants
écouter brasiller le poème
12 février 2018
Je t’écoute… ainsi que tu le dis. Continue, c’est bien !
Ecouter brasiller le poème et l’attraper quand il crépite 😉
Ce n’est jamais « trop », Colette, ces mots qui fusent. Ou alors trop peu !!
ça te tait mais moi ça me tue tes poèmes !
beau poème d’écoute et de bois!
Ça me crépite encore plus long à la seconde tisonnade.
De stupeur, « ça me tait » tant c’est beau
Ne change rien. Surtout pas à la mode.