Ici des hommes ont poussé leurs troupeaux,
leurs chiens, leurs voix
Rondeur des bories
toute en saillies de pierres
Parfum de terre chavirée par les bêtes
L’arbre mort veille
Ses os blancs vers le bleu dressés
son geste de flamme
Le puits est éteint
Le vent ne lève plus que du silence
4 décembre 2017
Et bien voilà, c’est ainsi que je conçois la poésie, celle qui nous mène par la beauté de la langue, par les images,jusqu’aux abords de l’indicible, cette frontière ténue entre le réel et l’apparent. Merci à vous, chère Colette !
Comme je l’aime celui-ci !
Que c’est beau, mais que c’est beau, putain que c’est beau, Colette c’est beau!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une image, des mots, et c’est tout un paysage empli de rituels qui se déroule devant mes yeux attentifs…
J’aime énormément
très beau poème d’hiver, je ressens la nudité des heures…..
Encore une fois, un très beau poème. Merci, ça fait du bien de quitter la ville, ne serait-ce que derrière un écran, rêver. Je t’embrasse.
Merci à toi, heureuse de t’offrir ces échappées.