Un train, soudain, dans le silence.
Il était long, long, long, long,
long, long, long…
Il a traversé la nuit (presque deux fois la page)
de long, long en large
avant d’emporter son lot
de wagons compartiments couchettes
et de voyageurs assis assoupis,
éclairés tout du long, long, long…
Puis le silence s’est refermé
à contre-courant (d’un l’autre à bout)
sur un contrôleur à casquette.
24 juillet 2017
Ce train qui est long long long… et qui traverse la nuit, je le prends prends prends… pour oublier…
Presque deux fois la page, hein. Toujours la surprise au détour de la phrase ♥
Il a même pas besoin de siffler trois fois, ce train. On le prend sans réfléchir.
je n’ai qu’une image à dire…
…bon et bien mon image , elle est restée sur le quai de la gare, et n’a pas été prise en compte, dommage elle voyageait bien dans ton train train train train train si long.
Voilà ! Magnifique, ton train, Bruno !
J’avais mis quatre pages à écrire à peu près la même chose il y a très longtemps pour pas grand chose.
Merci pour la leçon !!!
Ah toi aussi tu as pris des trains à travers la plaine ? 🙂 🙂 (Bashung)
C’est peut-être parce que toi, c’était un train de marchandises, c’est beaucoup plus long 🙂