Je prends le bus,
une façon de me déserter.
Je déambule dans mes pensées,
je déambus ligne 7.
Et j’écris.
Quand j’écris je me fuis.
J’écris dans les pages janvier février
de mon agenda acheté en mars,
je traque les mots,
je couche sur le papier
des pattes de mouche illisibles.
Plus tard je ne saurai pas me relire,
il me faudra me déchiffrer,
il me faudra me retrouver,
c’était bien la peine de me fuir !
Au terminus je descends.
Echec de ma désertion.
Je remonte dans le bus,
je repars dans l’autre sens.
Trouver un autre sens
à tout ça.
Septembre 2010
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