Poème à deux voix dédié à Romain 10 ans
Sabine Venaruzzo et Colette Daviles-Estinès
Cendres d’anges
Il est beau, le ciel, maman
Avec ses fleurs qui éclatent
Dans le bleu blanc et rouge
Je vois le rose de tes joues
J’entends l’écho ivre d’un tonnerre
C’est la fête qui se propage ?
Je n’entends pas la mer, maman
Une clameur, une seule, bruit
Comme une vague d’angoisse
Ne cesse d’aller et venir
La nuit chavire, maman
Un ciel feu réveille la ville
Tandis que les roues sauvages
Propulsent les poussettes folles
La nuit chavire, maman
Les pas se désunissent
Et zigzaguent les corps
Sur un drapeau flottant
La nuit chavire, maman
Le cri s’est engorgé dans l’aiguille du temps
La baie rouge s’essouffle
Au silence multiplié de la mer
Et dans tes mains
De la cendre d’anges
16 juillet 2016
Merci pour ces mots face à des horreurs qui laissent sans voix
Tiens j’ai une idée! En geste de protestation pacifique :
Et si chacun d’entre nous allait ramasser un galet à Nice sur la plage et l’envoyait par courrier à l’elysee… Un colis à 4 euro.
Ceci en hommage et en souvenir des victimes, des blessés, de tous nos esprits touchés pas cet acte de barbarie pour lequel la France et sa politique extérieure est directement responsable. Mais pas nous français ! Pas nous!
Je ne suis pas responsable, je n’ai pas voté pour mourrir ou que mes proches meurent dans un attentat!
Je ne suis pas Hollande !
Envoies ton galet niçois à l’elysee !!!
Magnifique poème pourtous ceux qui ont perdu la vie en regardant le ciel qui ce 14 juillet 2016 était magnifique et les enfants avaient encore toutes ces belles couleurs dans les yeux et les parents qui etaient si heureux ne pensaient jamais que cela tournerai au cauchemar.
Merci pour eux , Madame Colette Daviles d’avoir écrit un si beau poème pour toutes les victimes.
Merci à vous. Je précise que ce texte est également de Sabine Venaruzzo. Nous avons ressenti le besoin de l’écrire ensemble, pour exprimer et partager cette tristesse trop lourde à porter.
C’est vrai. Ils sont dans la douleur de vos mots si tendres. Dans tout amour à contre-absence.
Petits anges au cœur.
Veilleurs, éveilleurs à jamais.