La ville était un buvard
Ses feux absorbaient le ciel
Façades illuminées au travers des arbres
Il suffisait d’une saccade de l’air dans les feuilles
Et la lumière se froissait
J’effritais la nuit entre les cils
Ça faisait des miettes d’étoiles
Maintenant c’est comme ça aussi
Mais personne aujourd’hui n’habite plus ce poème
9 décembre 2014
Oh, quel bel instant. Je me le copie/colle pour qu’il mousse encore un peu.