Sous scellés

Soudain, volets de nuit plaqués à chaque fenêtre Le temps est sous scellés on n’approche plus que le silence Ecrire pour absorber les chocs Tracer un sillon soc et charrue de mots dans la chair lactée des étoiles   8 octobre 2018   ← Odeurs...

Odeurs baoulées

C’était un matin de France un peu gris, un peu tiède un peu moite un peu bleu de ce bleu dont sont faits les arbres Avec toi, l’Afrique soudain accessible à l’odeur d’un plein colis de fruits et la bouffée d’air froid échappée des valises...

Un oreiller d’ailes mortes

A flot continu, la lumière débondée Musique aléatoire Les rues  jonchées de petites plumes flocons d’oiseaux comme si le ciel avait éventré un oreiller d’ailes mortes Veiller encore dans la distance entre les paysages dévidés et la zone d’ombre cette...

Rouge et noir

Tu as effacé ton paysage désert rouge et noir-couchant Elle n’avait plus de vitres la fenêtre adossée au vent Cette fenêtre posée sur le sable D’un côté tu avais mis du rêve de l’autre j’avais des visions Tu as franchi le cadre nu Alors toutes...

Sonnailles

Un troupeau coule le long des lavandes L’eau des sonnailles irrigue le silence   7 septembre 2018   ← Enfances A propos de L’or saisons de Clément G. Second...