Ne suffisait pas
d’emporter ton petit caillou
dans ma chaussure
La nuit passe à gros sabots
de chevaux glacés
21 mai 2019
Ne suffisait pas
d’emporter ton petit caillou
dans ma chaussure
La nuit passe à gros sabots
de chevaux glacés
21 mai 2019
Faisons aussi court : j’aime!
Il fait glacial, aussi, ici, mais je reste en chemise, parce-que le coeur est au chaud, bien planqué, même si les aiguilles… On en est au même point, si je comprends bien ton poème. C’est bizarre et rassurant ces inconnu-e-s qui vivent les mêmes choses que nous au même moment. Ou ? du moins ? si l’on comprend… la poésie a beaucoup plus de facettes que boules d’angoisses déchirant les tripes, elle ne sauve pas, elle permet de dire et de tenir ; de ne pas passer à côté des choses importantes. La poésie se reconnait en tout accent. Je t’embrasse, mon amie.
Concision vertigineusement énigmatique.************
(Bashô par exemple s’y serait arrêté.)