Le silence n’est plus du silence.
J’ai des grillons dans la tête.
Ce n’est pas forcément désagréable.
C’est comme si l’été s’était installé dans mes murs
sauf que ce n’est pas seulement dans mes murs
et que ce n’est pas l’été.
Ça ne serait pas désagréable
mais si la sensation d’ortie était une sensation auditive
ça serait celle-là.
Des grillons dans la tête
qui recouvrent les mots que je cherche
et que je n’entends plus
et que je n’écris pas.
13 mai 2018
Laisse toi bronzer l’écriture, et fais toi une bonne petite fricassée de grillons.
Comme des acouphènes…
Mais tu trouves tes mots quand même et écris toujours aussi bien 🙂
Si si, chère Colette, dans l’attente, les mots que vous trouvez restent évocateurs. Mais que se dégrillonne bien vite le silence. Aux sonores orties… la sortie !, et pour vous la paix fluide.