Bateaux arrimés au varech
des basses marées
Luisant et noir, le ciel
voyage sous leurs flancs
Un ruisseau de suroît
et sonnent sonnailles les haubans
Dans l’épaisseur granite
clarifier les miroirs
30 avril 2018
Bateaux arrimés au varech
des basses marées
Luisant et noir, le ciel
voyage sous leurs flancs
Un ruisseau de suroît
et sonnent sonnailles les haubans
Dans l’épaisseur granite
clarifier les miroirs
30 avril 2018
Quelle belle pochade ! du genre peinture à l’oeuf style Andrew Wyeth… pour te dire que je vois ce poème en couleur et en relief.
Merci, Colette. Nous ne sommes que miroirs et illusion(s) même devant notre esprit et tout le reste. J’écrirai, d’ailleurs un poème grâce à ce commentaire. Comme d’hab’, c’est parti comme ça.
l’image claque dans les haubans, le varech puissant! très beau!
Tu m’emportes… chez moi.
Éric l’a bien dit.
Et j’aime particulièrement qu’avec la contemplation rêveuse cohabite un soin de fine veille.
Il est superbe.