À nos brûlures anciennes
À nos comptes à rebours
À nos hivers
Je fais un appel au soleil
À nos routes parallèles
À nos solitudes disjointes
À nos déserts
Je fais un appel au soleil
À nos distances irréversibles
À nos erreurs partagées
À Nous qui ne sera jamais
Je fais un appel au soleil
2010
Je vais appeler avec toi ce soleil qui nous manque, j’aime ta poésie, merci
Ben le soleil, il sait entendre quand il le faut ! longtemps il fait la sourde oreille et puis un jour, il ne fait plus qu’un avec la vie…
Aussi soit-il!
Je crois bien qu’un soleil couvait dans votre appel.
Destins en parallèles. Inexorablement.
Tristes tropiques ….
Bien inspirée cette amie. Et puis, le soleil, il a répondu présent ? Parce qu’un appel comme ça, ne pas y répondre, ce serait de l’ingratitude. Par contre, en le lisant, j’ai pressenti une différence, et ensuite j’ai vu la précision comme quoi il était ancien. Tu n’écris plus pareil, maintenant. Je ne parle pas « mieux » ou « plus mal ». Je dis juste « différent »;
J’avais complètement oublié ce texte, écrit en 2010. Je suis retombée sur un ancien message d’une amie qui me disait :
« «Ton appel au soleil » continue de vivre dans ma tête, à certaines heures il est mon étendard de lumière, ma prière païenne. »
Alors voilà, merci Jiwelle !