il est huit heures de novembre
il fait beau de pleuvoir
à neuf heures le vent lève
lièvres de nuages
à dix heures le soleil
est assis sur les marches
novembre midi
le fleuve d’un troupeau
l’éolyre prolonge les volées du clocher
disperse la petite éternité
de chaque instant
12 novembre 2017
Il est beau, ton novembre à toi … C’est un temps suspendu au-dessus de la morosité ambiante !
Je note que, prudemment, tu as fais un pas de côté lorsque onze heures sonna, de peur sans doute d’en boire le bouillon !(je rappelle aux amateurs de formules antiques mais combien imagées, qu’il s’agit de mourir lorsqu’on boit le bouillon d’onze heures)
Aujourd’hui j’ai appris un très beau nouveau mot : éolyre, moi qui ne connaissais que le carillon (déjà beau mais plus connu), grâce à ton poème, qui lui-même en libère beaucoup (de grâces)
Elle est très belle cette photo de l’éternité !
Ah, comme Amélie Poulin, tu vois des lapins dans le ciel toi…. mais ça ne m’étonne pas, vous êtes un peu pareilles toutes les deux.
Il est 23heures 28 l’éternité s’arrête dans 32 minutes. Pour aujourd’hui. J’attends demain avec impatiente pour avoir les nouvelles du temps. J’aime quand tu marques les heures.
Les mots paysage… Le mien était assez proche aujourd’hui, échos du clocher compris.
Ca passe comme le vent dans une vidéo de Colette