Flaques de genévriers rêches
Suivre de cairn en cairn
une passe de vent
Seulement arriver là
où la brume reflue
et cède à la lumière
Lure, à la proue du monde
et le chant minéral
du silence des pierres
Jeter par dessus bord
le verre d’eau
de nos tempêtes
6 novembre 2017
J’aime beaucoup votre texte, un vent léger passe et nous emporte
« Jeter par dessus bord le verre d’eau de nos tempêtes »…
Il faudrait, effectivement !
Très beau. Mais la montagne de Lure est un lieu d’inspiration incroyable.
Je reste assis là à écouter le vent qui souffle entre tes mots. Chut!
j’aime cette image de pierres qui s’évaporent ! elle va bien avec celle de mes tailles de pierre !