Il y a eu des falaises d’eau
quelques fois des marées de pierres
et de brûlantes embellies
Maintenant le temps s’effrite
— saisons de safre —
Aux confluents de toutes mes aubes
passent des trains chargés de nuit
Pulsations rouges sémaphores
Je ne veux pas de terminus
J’habite une carte postale
28 septembre 2017
J’ai emprunté votre train avec grand plaisir, j’ai voyagé, merci pour votre mot sur Lichen Colette
Marine D
Oh chère Colette, un terminus peut en cacher d’autres… et quant à la carte postale, chacun de vos poèmes en est une très belle, que vous habitez pour toujours. Carte postale safrée au flambant des regards qui en lisant contemplent.
Oh le beau compliment qu’il (ou elle) te fait, « Bou » !Le timbre, c’est mieux qu’une étiquette. L’étiquette, ça classe mais c’est pas Klass ! Le timbre, c’est la qualité du son, d’un instrument ou de la voix. Alors, être un peu timbré, c’est un compliment. Je partage.
ce voyage est d’un sublime surréalisme, à travers les lentilles des phares, tout se réinvente! j’habite une carte postale …me fait voyager au delà des falaises!!
« La nuit, je mens, je prends des trains à travers la plaine » Aurais tu rencontré Baschung dans un de tes trains chargés de nuit?
Tu as raison. C’est moins encombrant qu’un tapis volant.
Beau!
Je comprends maintenant pourquoi tu es si joliment, impeccablement et durablement timbrée ;-))