Un soudain jailli de joncs
— sagaies vertes —
Dans l’étang calme des choses enfouies
je puise de l’enfance à plein seau
Des fragments de soleil
dans l’eau, doucement
palpitent
23 septembre 2017
Un soudain jailli de joncs
— sagaies vertes —
Dans l’étang calme des choses enfouies
je puise de l’enfance à plein seau
Des fragments de soleil
dans l’eau, doucement
palpitent
23 septembre 2017
Elle me parle cette enfance, je voudrais pouvoir la puiser à plein seau ! Merci
+++++++++++++++ !!
Chez vous, Colette, à profondeur de ressenti, qualité extrême, toujours dans la simplicité exemplaire, de la parole. Je suis d’emblée saisi en douceur, fasciné, par une construction admirable en 3+1+3 : deux haïkus si purs, parfaits, autour d’un vers sublime en charnière. Je sais que cela vous est arrivé ainsi, non élaboré. D’autant plus irrésistible ! J’ai beau tenter les verres fumés, je reste ébloui ;-). Beau vouloir en dire tellement plus (quel bavard !), cette beauté me rend à présent muet, voilà !
…Si, trois mots me viennent, tenaces : Chef-d’œuvre ; puis, plus insistant encore : Grâce. Enfin, très ému : un long Merci.
je puise l’enfance à plein seau…. magnifique!!
Oui, c’est de ce vers que jaillit la vie de ce poème.
Jolie puisée, à l’image des yeux et rieurs de son auteur !
L’enfance; ce soleil qui ne se couchera qu’avec le couvercle du cercueil! dit ton poème tout en réserve…pour moi.