J’ai la mémoire irriguée
des ruisseaux de nos rires mais
de quand date ta dernière bouffée de joie ?
J’ai la mémoire irriguée de ruisseaux
et j’ai pris l’eau
J’ai pleuré déjà
l’année dernière
il y a deux mois
avant-hier
Je t’ai pleurée de ton vivant de sabre
Maintenant je peux juste
me tenir debout
droite contre le vent
Maintenant tu dors
plus que de raison
Tu n’habites plus ton absence
et j’ai la tristesse froide des pierres
20 avril 2017
déflagrants les mots, beau merci Colette
un chemin de mots déflagrants…..
J’ai lu, les larmes sont venues…
mouchette
Les ruisseaux ne suffisent pas. C’est tout de suite une crue.
Emotion, très forte !
(silence)