La nuit désamarrée
se lève à bâbord
puis à tribord
Ainsi tournent l’aube
autour de la baie
la baie autour de la jonque
la jonque autour de l’ancre
Lumière calligraphiée
d’une risée d’étain et d’émeraude
Ainsi tourne le ciel lisse
Tout au bout de l’infini monde
Jamais tant pris le large
dans l’eau de ton silence
24 janvier 2017
Tes mots si évocateurs anéantissent les miens, et je ne sais plus rien dire, sauf ♥♥♥♥♥…..
vertiges circulaires de beauté…….
Au réveil, en te lisant, j’ai connu les aubes enivrées et enivrantes de la Baie d’Ha Long et j’ai savouré mon café dans une tasse d’étain incrustée d’émeraude. Un seul commentaire: merci Colette.
La fluidité des images nous enveloppent en ronds d’eau.
Chacun de tes poèmes m’évoque une aquarelle; Il faudra un jour que je fasse un carnet de voyage!
Merci Bruno, connaissant ton talent d’aquarelliste, ça va être un régal, ce carnet de voyage. Et je suis contente que cela t’évoque une aquarelle.
Merci mon Castor
C’est de l’impressionnisme littéraire ♥
Très joliment décrit.