Où trouver l’ombre ?
Elle est ramassée ronde
au pied des arbres taillés
La chaleur est vacarme
Preuve en est une clim’
suffisamment bruyante
pour en éteindre le bruit
Mais les lampes sont froides
Sortir alors
Respirer à l’air libre
la lumière polluée
Nous avons bu le thé acide
et tant bien que mal dormi
la tête posée sur des pierres
Un peu perdus
sous les écheveaux de câbles défaits
14 décembre 2016
Bangkok, entre dedans et dehors, entre clim et lumière polluée, une atmosphère toujours aussi opaque. étouffante. Toujours aussi surprenante.
Quand il fait 35° à l’ombre, il faut éviter de se mettre à l’ombre, ma Kô.
Très beau texte, très chaleureux.
Je sens que tu te moques, Castor… 🙂
Absolument pas : c’est un très beau texte. C’est juste que je peux pas m’empêcher de faire l’andouille.