L’averse couche des chemins de blé
Rafales fluides
*
Goutte après goutte
les feuilles hochent
l’herbe tressaille
*
Les enfants badigeonnent
de potelés escargots blancs
*
En vaguelettes urgentes
les petits fracas du torrent
sur la peau des pierres
*
Sur les trottoirs
la tête en bas
glissent de luisantes silhouettes
*
D’un geste essuyé-glacé
se recompose le paysage
*
Les rues du mercredi
à bottes jointes dans les flaques
*
Sourire mouillé
*
Et il pleut
à manger des crêpes
21 septembre 2016
« D’un geste essuyé-glacé se recompose le paysage », c’est tout à fait ça !!! Je sens qu’il va me suivre cet « essuyé-glacé » !!!
Ah Colette si c’était toi qui la faisait, j’écouterai enfin, avec grand plaisir, la météo!
Merci pour le rire Bruno :-))
J’aime ta façon d’aimer la vie Colette, et la façon dont tu le dis , parce que j’ai l’impression que ces crêpes, nous les mangeons ensemble.
Allez viens, Eric, à taaable !
Très joli poème de debut d’automne
Merci Colette
Merci à toi Marie-Claude, je suis heureuse de te croiser là.
Une sorte d’hypotypose douce, par touches précises et souples, si justes… Vous nous introduisez finement dans le mouillé paysage.
J’aime vraiment, merci Colette.
Merci beaucoup Clément.