Ce jardin, je ne l’ai pas
Mais il me suit ou me précède
Je l’habite partout dans ma tête
Des rossignols couvrent le bourdon acouphène des étoiles
Et la rivière nappe la gringotte des rossignols
Phrases d’un silence liquide comme la nuit
La nuit est volubile
Elle amplifie aux arbres la chamade du vent
Elle anticipe une bordée de tourterelles
Jetée par-dessus l’aube
14 juin 2016
Les jardins sont (une part de) l’essence de la vie, qu’ils soient de légumes, de fleurs ou d’idées. Tout y pousse ! On y pense, on s’y laisse aller, on construit et on déconstruit, on créer, on se projette, on se console aussi, on cultive et on se cultive… J’entrevois le jardin de ta tête et toute sa richesse.
J’en ai connu des paysagistes, des aux jardins architecturaux, des aux jardins sauvages, mais tu es la première paysagiste qui crée des jardins de silence et de vent plantés de chants d’oiseaux! Alors moi je dis chapeau de paille, chère consœur
Merci mon cher Bruno. N’ayant plus de jardin, je cultive celui que je peux, dans ma tête 🙂
…Pas que dans votre tête, ce jardin : contagieux de plénitude.
Un jardin zen ? Pas moins difficile qu’un jardin réel. Je ratisse, je ratisse, j’arase tant que je peux les aspérités de la vie 🙂