Paillettes d’étoiles jetées
le long du Nil
Ça brille comme de la poussière de braise
J’ai dans mes poches
des tessons de fleurs gelées
quelques brins de vanille
une graine de volcan
toute alvéolée de nuit
et le voile d’eau de la mariée
J’ai pour projet immédiat
de gratter le soleil blanc des verrières
et de chavirer le magasin des orages
18 avril 2016
In L’or saisons aux éditions Tipaza
Ho! Lu trois fois trois fois je fus admiratif
sens dessus dessous avec élégance……..
Eh bien moi je dis que ça se voit, le sens. Suffit d’avoir les bonnes dunettes, de celles qui voient loin sur les eaux.
Comme souvent, je ne trouve pas vraiment les mots pour dire mon ressenti à la lecture de ton poème…
Aller les poches pleines de fariboles géantes ; et se projeter…
C’est beau, fort, lumineux…
Merci Marie-Cécile d’être venue jusqu’ici. Ce poème répondait à un défi,celui d’écrire un texte le plus dénué de sens. J’avoue avoir failli à la règle, tout a un sens bien précis mais ça ne se voit pas 🙂