On parle, on parle puis
descellé de son vieux silence
cet enfant qu’on avait muré
sensoriellement flou
mais nimbé d’évidence
Alors on désoublie
Si léger tenu
en plein cœur pourtant
une place à part
10 avril 2015
On parle, on parle puis
descellé de son vieux silence
cet enfant qu’on avait muré
sensoriellement flou
mais nimbé d’évidence
Alors on désoublie
Si léger tenu
en plein cœur pourtant
une place à part
10 avril 2015
♥ …
Pareil que Nidjitt. avec une remarque , une petite remarque; Colette, ici, est plus poète que écrivune (puisque Joëlle tu n’aimes ni écrivaine ni auteure donc à un écrivain je te propose une écrivune) pour moi l’écrivain fait passer le récit avant le mot alors que le poète se sert du mot pour illustrer le récit et au delà le sentiment, enfin c’est comme ça que je le ressens.
Joëlle a exactement décrit ce que je ressens…..elle m’agace, j’aurais aimé l’écrire!
Ce que j’aime infiniment dans tes écrits, c’est cette façon que tu as de tordre les mots mais toujours avec une grâce renouvelée, une légèreté de ballerine y compris dans les sujets graves. Le tout dans une limpidité qui parle en direct au profond des choses. Tu es un écrivain, Colette Daviles-Estines.
P.S.(Oui, faudrait l’écrire au féminin, mais « écrivaine » c’est pas beau et je trouve « auteure » ridicule.
Infiniment touchée, Joëlle ♥
En plein coeur une place…