Une nouvelle voie
aux traverses chavirées
sur le bas-côté de la vie
 
Un chemin de brise
déhanche les ombres passantes
 
La mer semble vouloir
tout effacer
tout étouffer
à en faire bruisser les galets
Vois comme les vagues flanchent
 
A la charnière de l’aube
qui hante la nuit de qui ?
 
Quelque chose de toi
partout dans la lumière
de l’obstinément printemps
5 mai 2014