Trop noir
trop blanc
ce tout poème
son écriture barbelée
Les mots lacèrent
calcinent
Beaucoup de phrases rabotées
– un carnet entier
avant de jucher
haut
l’éternité recluse dans la beauté du soir
et du matin recommencée
Faire ce que je dois :
aquareller
et juste retenir
comme floue, inachevée
une sérénité ivre
Laisser filer les rives
la rivière
les passeurs de comètes
10 avril 2014
Extrait de L’or saisons Editions Tipaza
Extrait de L’or saisons Editions Tipaza
Publié à La Barbacane n°99
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