Fusent la trille ronde des hulottes
des notes de gouttes chevêches
Toutes ces étoiles précipitées
ça roule comme un torrent clair
On ne sait pas ce qui paillette
du ciel qui ruisselle, orpailleur
ou la terre de sucre-givre
C’est ainsi que ma nuit chemine
en rond, dans le grand loin
Une irrévocable frontière
Mais tout finira bien par fondre
l’hiver et la neige
et les chiens
De mémoire, leurs traces de pétales
22 janvier 2014
♥♥♥
Lire ces mots, devant la cheminée de l’ordinateur , un brandy d’une main , un plaid sur les genoux, au chaud, en attendant le printemps!!!
Tu sais , on a jamais été d’accord avec Léo, je ne crois pas, comme il l’affirme, que « La poésie [soit] une clameur, [qu’]elle doit être entendue comme la musique. [que]Toute poésie destinée à n’être que lue et enfermée dans sa typographie n’est pas finie; [qu’]elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche » non je ne crois pas, je crois que la poésie ne prend son pied qu’en couple, au creux d’un livre, caressé des yeux, afin d’en déguster chaque mot jusqu’à l’orgasme. Jusqu’à ce que finisse l’hiver.
*** merveille ***