Un ciel de faisceaux
Du sable sous la danse
Une poudre d’instant
Poussière sur les lèvres
Nos sourires s’effleurent
Et c’est comme revenir
Ce sont des petites heures
Et c’est à peine si
L’on peut se retenir encore
avec les yeux
Et puis
Les projecteurs s’éteignent
Silhouettes balayées du peu de nuit
qui reste, la main au bout du geste
L’adieu que l’on agite
Le matin nous rattrape
Et c’est encore partir :
Une autre nuit se lève
Même si le soleil
10 août 2013
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