C’est à ça que ressemble l’eau dont nous avions soif
Serpents de moire/mirages
sur le goudron crevé
chaleur trouble de l’air
Tornades sèches
aux spirales de sable, de feuilles
de papiers gras
Une porte mal fermée
mal ouverte, je ne sais pas ?
Et s’engouffre la nuit
et avec elle, le froid
la braise vive des pierres
nos pas blessés
Une ombre amalgamée à tous mes faits et gestes
un regard collé à la serrure des mots
Ça fait comme un écho gercé
aux lèvres
Alors taire ?
14 novembre 2013
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
Admirable ! Merci Colette.
les mots sur le fil du rasoir.
Comment taire? Et tu le fait avec tant d’espace et en même temps si près du sujet qu’on le sent respirer, si près de nous. C’est vraiment si beau dit.