Je parcours le silence des cryptes païennes
Parole désertée
Feue la tienne lâchée comme un satellite sauvage
Et sans orbite
Ecris moins fort, s’il te plaît
Je ne nous entends plus
Tout juste l’empreinte acouphène
d’un bourdonnement de psalmodies
C’est à douter même de la chair
De mes pas dans les tiens
Un oeil de cyclone ?
Chambre d’écho sans écho
Camisole de nuit où rien ne résonne
Calfeutrée dans l’oubli têtu comme une punaise
Et qui te pue dessus la peau
De tes poèmes
20 août 2013
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
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