Ce que le vent déporte de brume
la nuit
c’est comme geste vain de la main
pour chasser papillons d’idées
Il souffle sur braises d’étoiles
taillade pulpe de nuages
ouvre brèche de veine lactée
Tentative ravivée d’un long chemin
Mais
ce que le vent déporte de brume
se dépose un peu plus loin
et ça revient
et ça devient
martèlements feutrés de piérides
aux blancs battements acouphène
Ce que le vent déporte de nuit
le matin aussi
ça revient
20 avril 2013
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
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